Le guide de la charpente traditionnelle
La charpente traditionnelle est considérée comme l’une des plus belles structures pour une toiture. Voici pourquoi elle reste l’une des options les plus prisées dans les bâtiments surtout pour l’habitation. Hormis sa qualité esthétique, elle possède aussi de nombreux avantages. De plus, à part l’exigence du savoir-faire spécifique sur la technique de charpente, il est aussi intéressant d’apprendre plus sur ce concept.
A propos de la charpente traditionnelle
Ce type de structure est composé de plusieurs éléments en bois massif, dont l’assemblage se fait sans connecteur. Elle est spécialement dédiée à supporter les toitures en pente. L’ossature fait office d’élément porteur. En fait, la charpente traditionnelle est différente de la structure linéaire que constitue un mur continu.
Plusieurs types de bois peuvent être utilisés lors de la fabrication des charpentes traditionnelles. Parmi les plus prisés en France, on compte l’épicéa, le châtaignier, le douglas, le mélèze, l’orme, le pin, le peuplier, le sapin et le chêne. Il faut également souligner que la charpente traditionnelle existe depuis plusieurs siècles, mais elle reste encore très appréciée de nos jours.
Les éléments constitutifs d’une charpente traditionnelle
En général, une charpente en bois pour toiture est composée de fermes, de pannes et de chevrons. Avec sa structure, ce type de charpente permet d’avoir un comble aménageable.
Mais pour cela, il faut une hauteur minimum de 1,80 mètre. Actuellement, c’est une option très appréciée pour les habitations.
Les fermes sont les structures porteuses qui donnent la forme de la toiture. Et les pannes s’appuient sur celles-ci. Quant aux chevrons, ils sont fixés aux pannes suivant le sens de la pente pour recevoir les liteaux.
Les chevrons sont écartés de 40 cm à 60 cm. Et il y a également les liteaux et les voliges qui supportent la couverture.
Quand est-ce qu’on utilise la charpente traditionnelle ?
La charpente traditionnelle qui utilise principalement le bois s’adapte à divers usages et types de projets. Elle est surtout utilisée pour la toiture des habitations à cause du fait qu’elle permet d’aménager les combles.
Néanmoins, il existe beaucoup d’autres types d’édifices qui sont équipés de charpente traditionnelle. Dans la plupart des cas, elle est laissée apparente pour montrer sa qualité esthétique. Elle peut également être dotée d’une grande souplesse et peut avoir diverses dimensions, ce qui facilite son adaptation à de nombreux types et styles de toiture. Enfin, sachez que la charpente en bois peut s’associer avec de nombreux types de couverture notamment les tuiles, les ardoises, les tôles et les chaumes.
Charpente traditionnelle : les calculs et les normes à respecter
Pour les calculs à réaliser lors de la conception de la charpente, il faut prendre en considération plusieurs éléments : poids des matériaux, pente, etc. Désormais, on peut utiliser des logiciels qui sont conçus spécialement pour faciliter ces calculs. Sont à étudier dans les calculs de conception de la charpente traditionnelle :
- les charges permanentes (poids de la toiture, du plafond, etc.) ;
- les charges temporaires (neige, vent, etc.) ;
- le détail des particularités (débords, murs non parallèles, porches, etc.) ;
- le type de couverture (tuile, tôle, ardoise, etc.)
Quant aux normes à suivre pour une charpente traditionnelle, on fait généralement référence aux normes DTU (Documents Techniques Unifiés) pour la construction d’un bâtiment. Mais particulièrement, pour la charpente traditionnelle, les normes à respecter sont :
- Le DTU 31.1 : norme sur la charpente en bois ;
- Le DTU 31.2 : pour la maison à ossature en bois, y compris la charpente traditionnelle ;
- Le DTU règle CB 71 : ce document énonce les différentes règles de calcul pour la conception de la charpente ;
- Le DTU BF 88 : règle du bois feu 88.
Les étapes à suivre lors de la réalisation de la charpente
Les bois sont d’abord sciés et découpés en plusieurs pièces selon le besoin. Ensuite, la réalisation de la charpente se fait par une épure au sol. Cette technique consiste à marquer chaque pièce afin de faciliter l’assemblage. Lorsque l’assemblage est achevé, les fermes sont levées et mises en place. En même temps, il faut bien vérifier la résistance de la maçonnerie. Celle-ci doit supporter le poids de l’ensemble de la charpente. Puis les cales sont placées.
On commence le montage en réglant par la suite les niveaux des pièces de charpente. Vient ensuite la mise en place des chevrons, en clouant ces derniers sur les pannes selon les marques préalablement posées. Les liteaux et les voliges sont insérés pour finaliser la construction de la charpente.
Pour en savoir plus sur les charpentes :
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